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CANADIAN BASEBALL HALL OF FAME ELECTS TORONTO BLUE JAYS AND MONTREAL EXPOS GREATS

logoSt. Marys, Ont. – Three of them starred on the field for the Toronto Blue Jays, one of them was the longest-serving manager in Montreal Expos history and the other has covered both the Blue Jays and the Expos during his storied writing career.

Former Blue Jays Carlos Delgado, Corey Koskie (Anola, Man.) and Matt Stairs (Fredericton, N.B.) will be inducted into the Canadian Baseball Hall of Fame, along with long-time Montreal Expos manager Felipe Alou and legendary scribe Bob Elliott (Kingston, Ont.) in a ceremony that will take place on June 13 in St. Marys, Ont.

“Each of our 2015 inductees has made significant contributions to the history of baseball in our country and they continue to be great ambassadors for the game,” said Scott Crawford, the hall’s director of operations. “We’re proud and excited to celebrate their careers in St. Marys this June.”

The induction ceremony will be part of a festival of events that will also include a Downtown Family Baseball Street Festival, celebrity slo-pitch game and home run derby, a London Salutes Canadian Baseball breakfast and the Hall’s 19e annual celebrity golf tournament.

2015 Inductee Bios

Carlos Delgado

Carlos Delgado (3) - CopyNé en 1972 à Aguadilla à Porto Rico, Delgado a été embauché à titre d’agent libre par les Blue Jays de Toronto en 1988. Après avoir débuté sa carrière professionnelle au poste de receveur, en plus de se retrouver au champ extérieur à l’occasion, il a été muté au premier coussin et est devenu l’un des plus prolifique joueur offensif de la concession. Avant d’atteindre les Majeures à la fin de la saison 1993, il a reçu les titres de joueur le plus utile au niveau A (1992) et au niveau AA (1993).

Delgado became a regular with the Blue Jays in 1996 and would star with the club for the next nine seasons. During that stretch, he had eight consecutive, 30-home run campaigns, was selected to two all-star games (2000, 2003), won three Silver Slugger Awards (1999, 2000, 2003), a Hank Aaron Award (2000) and was named The Sporting News Major League Player of the Year (2000). He also finished second to Alex Rodriguez in the American League MVP voting in 2003. Not only did Delgado lead the Blue Jays in numerous offensive categories, he also topped the American League in doubles (57) and total bases (378) in 2000 and in RBI (145) and on-base plus slugging percentage (1.019) in 2003. On September 25 of that same year, he also became the first Blue Jay – and 15e player in major league history – to belt four home runs in a game.

Il détient évidemment plusieurs records de concession et se retrouve au premier rang pour les circuits (336), les points produits (1058), les doubles (343), les points marqués (889), les buts totaux (2786), la moyenne de puissance (,556), les coups sûrs pour plus d’un but (690) et les buts sur balles (827). Il est en deuxième place pour la moyenne de présence sur les buts (,392) et les matchs joués (1423). Pour toutes ces raisons, les Blue Jays l’ont honoré en 2013 en l’intégrant à son club d’excellence.

After leaving the Jays following the 2004 season, Delgado extended his string of consecutive 30-home run seasons to 10 with the Florida Marlins and New York Mets. He finished his career with 473 home runs (31st all-time) and 1,512 RBI (52e all-time) in 17 big league seasons.

À l’extérieur du terrain, Delgado s’est grandement impliqué dans des causes sociales. En 2001, il a mis sur pied l’organisme sans but lucratif « Extra Bases » pour le soutien des jeunes de Porto Rico. Pendant son séjour à Toronto, il a prêté son nom aux Olympiques spéciaux et à Easter Seals. En 2006, il a reçu le prix Roberto Clemente, présenté par les Ligues majeures, pour son aide envers les causes humanitaires et son exemple sur le terrain.

« Je suis vraiment honoré et touché de recevoir cette distinction du Temple de la renommée du baseball canadien. C’est une nouvelle incroyable! J’ai toujours dit qu’on ne joue pas au baseball pour les honneurs, mais si à la fin de la journée tu reçois cette reconnaissance de la part des partisans et de tes collègues, ça veut dire beaucoup. C’est doublement spécial pour moi en raison de la relation que j’ai avec les Jays et leurs fans de partout à travers le Canada. »

Corey Koskie

Corey Koskie Twins2 - CopyBorn in Anola, Man., in 1973, Koskie was a multi-sport star in high school, excelling in baseball, hockey and volleyball. After choosing to focus on baseball, he honed his skills at the National Baseball Institute in Surrey, B.C., in 1993 before he was selected in the 26e round of the 1994 MLB amateur draft by the Minnesota Twins.

L’athlète de 6 pieds et 3 pouces a joué pendant cinq saisons dans les rangs mineurs avant de faire ses débuts chez les professionnels le 9 septembre 1998. Il est devenu un joueur régulier dès la saison suivante et, en 117 matchs, a maintenu une moyenne de ,310 et claqué 11 circuits. Ces statistiques lui ont valu une place sur l’équipe étoile des recrues Topps.

But his true breakout season would come two years later, when he scored 100 runs, socked 26 homers, collected 103 RBI and swiped 27 bases to become the first third baseman in American League history to record at least 100 runs, 25 homers, 100 RBI and 25 stolen bases in the same season. For his efforts, he was named co-winner (with Larry Walker) of the Canadian Baseball Hall of Fame’s Tip O’Neill Award. In the ensuing three campaigns, he never hit less than 14 home runs in a season and he helped the Twins to three consecutive playoff berths.

Le 14 décembre 2004, il a signé un contrat avec les Blue Jays de Toronto et cognera 11 circuits en 97 matchs avec la formation canadienne. L’année suivante, il a été échangé aux Brewers de Milwaukee avec qui il a frappé 12 longues balles en 76 parties avant de subir une commotion cérébrale qui allait mettre fin à sa carrière.

Au cours de ses neuf saisons dans les Majeures, Koskie a joué 989 matchs, plus que tout autre joueur originaire du Manitoba, et pointe au septième rang des frappeurs canadiens pour les circuits (124) et la présence de moyenne sur les buts (,367) et huitième pour la moyenne de puissance (,458). Il est le joueur de troisième but canadien qui a joué le plus de matchs à cette position et est en première place chez ses compatriotes à cette position pour la moyenne au bâton, les circuits, les points produits et la moyenne de présence sur les buts. Il a aussi porté les couleurs du Canada lors des Classiques mondiale de 2006 et 2009.

En 2011, Koskie a été intronisé au Temple de la renommée du baseball du Manitoba et au Panthéon des sports du Manitoba en 2013.

Au cours de sa carrière, Koskie a également été impliqué dans plusieurs causes caritatives et soutient toujours la fondation des Twins. En 2001, il a reçu le prix Carl R. Pohlad, des Twins, pour son implication communautaire.

“Wow! I’m not sure what to say or think,” said Koskie when told of his upcoming induction. “I know the standard thing to say is, ‘What an honor,’ but that doesn’t communicate what I’m feeling right now. It’s much more than that.”

Matt Stairs

Matt Stairs (2)Born in Saint John, N.B., in 1968, and grew up and lived in Fredericton, N.B., Stairs was hoping to become a professional hockey player until he sustained a serious knee injury in high school. When he recovered, he decided to focus on baseball and he honed his skills at the National Baseball Institute in Surrey, B.C. and with Canada’s junior national team. In 1988, he competed for Canada in the Olympics and hit .362 at the Baseball World Cup and was named the tournament’s top shortstop.

Ses succès sur la scène internationale ont convaincu les Expos de le signer en tant qu’agent libre en 1989. Il a passé quatre saisons dans les rangs mineurs et a finalement fait ses débuts avec le grand club le 29 mai 1992. Au cours des quatre saisons suivantes, il fera régulièrement la navette entre le niveau AAA et les Expos, les Dragons de Chunichi (Ligue centrale du Japon) et les Red Sox de Boston avant de signer un contrat avec les A’s d’Oakland le 1er décembre 1995.

À sa première campagne en Californie, Stairs a congé 10 circuits en 61 parties. L’année suivante, il a réussi 27 longues balles et maintenu une moyenne de présence sur les buts de ,386. En 1998 et 1999, il a ajouté 26 et 38 circuits respectivement et produit plus de 100 points chaque fois, devenant le premier canadien à réussir deux saisons consécutives d’au moins 25 circuits et 100 points produits. À la fin de la saison 2000, il a été échangé aux Cubs de Chicago.

Au cours des 11 saisons suivantes, Stairs a porté les couleurs de dix équipes différentes, dont les Blue Jays de Toronto pour les campagnes 2007 et 2008. C’est à ce moment qu’il est devenu l’un des meilleurs frappeurs d’urgence des Majeures. Dans ce rôle, il a frappé un record de 23 circuits. Son circuit le plus mémorable, en tant que frappeur suppléant, est survenu en huitième manche du quatrième match de la série de championnat de la Ligue nationale de 2008, avec deux retraits au tableau. Son circuit de deux points, contre le releveur #1 des Dodgers de Los Angeles Jonathan Broxton, plaçait les Phillies en avance dans le match et leur permettait de prendre les devants dans la série. Les Phillies allaient plus tard gagner la Série mondiale.

À la fin de sa longue carrière de 19 ans, la plus longue pour un joueur de position canadien, il a frappé 265 circuits, le deuxième plus haut total pour un joueur du pays (Larry Walker est le premier avec 383). Il se retrouve également au deuxième rang pour les matchs joués (1895) et les buts sur balles (717), troisième pour les points produits (899) et les doubles (294) et est l’un des quatre Canadiens à avoir joué pour les Expos et les Blue Jays (tout comme Shawn Hill, Denis Boucher et Rob Ducey). Il a aussi porté les couleurs du Canada lors des Classiques mondiale de 2006 et 2009.

For his efforts, he was elected to the New Brunswick Sports Hall of Fame in 2012. Since retiring as a player, he has served as a studio analyst for the Boston Red Sox and is currently a TV analyst for the Philadelphia Phillies. He continues to be very active in charitable endeavors, including organizing an annual golf tournament that raises money for the Fredericton Minor Baseball Association and the Fredericton SPCA. He also volunteers his time as a baseball and hockey coach.

« Je suis vraiment fier et honoré de me retrouver en si bonne compagnie au Temple de la renommée du baseball canadien. »

Felipe Alou

Felipe Alou (1)Alou a été associé aux Expos de Montréal pendant 27 des 36 années d’existence du club, autant à titre de joueur, d’instructeur que de gérant. L’homme, grandement respecté de tous, est devenu instructeur chez les Expos après une carrière de joueur qui a duré 18 ans où il a maintenu une moyenne au bâton de ,286, frappé 2101 coups sûrs et invité à trois matchs des étoiles. Il a joué 19 parties pour les Expos en 1973.

Né en 1935 à Bajos de Haina en République dominicaine, Alou est devenu un gérant vedette chez les Expos après avoir été engagé en 1976. Il a d’abord dirigé au niveau A et AA avant d’être appelé avec le grand club par Dick Williams pour les saisons 1979 et 1980.

Il a fait un autre séjour dans les mineures, menant la formation AAA de Denver en 1981 à un championnat et à Wichita l’année suivante. Il a fait un bref retour à Montréal et est retourné diriger au niveau AAA, à Indianapolis en 1985. De 1986 à 1991, il était le maître des Expos de West Palm Beach au niveau A, où il a gagné le championnat dans la Ligue de la Floride et été nommé le gérant de l’année. Le 22 mai 1992, les Expos ont fait de lui leur gérant.

En acceptant ce poste, Alou devenait le premier gérant dominicain de l’histoire des Majeures. En dix saisons à la tête de la formation, il a récolté 691 victoires, un record de concession, alors que le club vivait de continuelles difficultés financières. Malgré tout, les équipes d’Alou ont terminé à trois reprises en deuxième position (1992, 1993 et 1996) et étaient en première place en 1994 lors du déclenchement de la grève des joueurs. Il a reçu le titre de gérant de l’année en 1994 et a dirigé la formation étoiles de la Nationale en 1995.

Après avoir quitté l’organisation des Expos, Alou a été instructeur pour les Tigers de Détroit en 2002 et a ensuite dirigé les Giants de San Francisco de 2003 à 2006. En 2006, il est devenu le premier gérant latin à gagner 1000 matchs. Depuis 2007, il est un conseiller spécial auprès du directeur-gérant des Giants Brian Sabean. L’année 2015 marque sa 60e saison dans le baseball professionnel.e in professional baseball.

« Je suis honoré d’être inclus dans cette liste de grands. »

Bob Elliott

elliott sun addBorn in Kingston, Ont., in 1949, Elliott was introduced to baseball by his father, Bob, and grandfather, Chaucer, both of whom were superb athletes. A second baseman who discovered early in his teens that he couldn’t hit the curveball, Elliott turned his attention to baseball statistics. His career in journalism began when he started compiling box scores for Kingston’s senior team and submitting them to the Kingston Whig-Standard – a job that paid him $100 a season. When he was 17, he was offered a job as a sports reporter by the paper.

Sa mère a pleuré lorsqu’il lui a demandé conseil, elle qui le voyait entrer à l’Université Queen’s. Le père d’Elliott a alors convaincu sa mère, mais à deux conditions : il devait terminer sa 12e année et il ne devait pas devenir comme les journalistes de Boston qui n’avaient pas voté pour Ted Williams comme joueur le plus utile à son équipe en 1941 parce qu’il ne l’aimait pas.

But it was until 12 years later, when he was writing for the Ottawa Citizen, that Elliott would receive his first major league assignment – the Montreal Expos’ 1978 home opener. The hard-working scribe quickly became a widely respected reporter and news breaker and a regular in the Expos press box until he joined the Toronto Sun as the Blue Jays beat writer in 1987.

Bien qu’il soit à l’origine de plusieurs scoops à propos des Blue Jays et des Expos, Elliott est reconnu dans la confrérie du baseball canadien pour toujours mettre de l’avant les talents d’ici. Il est le fondateur du site Canadian Baseball Networkwww.canadianbaseballnetwork.comqui suit à la trace les meilleurs espoirs du pays, les joueurs collégiaux et les joueurs des ligues mineures.

En près de cinquante ans de carrière, Elliott, maintenant le chroniqueur baseball pour le Toronto Sun, a également pondu trois bouquins : Hard Ball sur la vie de George Bell en 1990, The Ultimate Blue Jays Trivia Book en 1993 et The Northern Game: Baseball The Canadian Way en 2005.

Il a également agi comme entraîneur bénévole et était du nombre des instructeurs de l’équipe de Georgetown qui a gagné le championnat pee-wee en 2007 et bantam en 2009.

En 2010, Elliott a reçu le prix Jack Graney du Temple de la renommée du baseball canadien et il est devenu le premier Canadien à recevoir le prix J.G. Taylor Spink du Temple de la renommée à Cooperstown. Il a été intronisé au Temple de la renommée d’Ottawa-Nepean (2009), au Temple de la renommée des sports de Kingston (2013) et au Temple de la renommée Okotoks Dawgs/Seaman Stadium (2014).

« J’ai reçu de merveilleux honneurs au cours des dernières années. Comme journaliste, je ne crois pas que mon uniforme des Pirates de Kingscourt de la Petite ligue ou moi-même avons notre place à côté d’eux – ces gens savaient jouer! J’ai vu jouer les quatre intronisés de cette année. Je me sens humble. Je me sens un peu comme un imposteur. »

 

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