Pedro Martinez, Lloyd Moseby and William Humber to be inducted into Canadian Baseball Hall of Fame
St. Marys, Ont. – The Montreal Expos’ only Cy Young Award winner, the first Toronto Blue Jays outfielder to win a Silver Slugger Award and Canada’s premier baseball historian will form the Canadian Baseball Hall of Fame’s induction class of 2018.
Former Montreal Expos superstar Pedro Martinez, long-time standout Toronto Blue Jays centre fielder Lloyd Moseby and Canada’s foremost baseball historian Bill Humber will be inducted in a ceremony to take place on June 16 at the Hall of Fame grounds in St. Marys, Ont.
“Each of this year’s inductees has had a tremendous influence on baseball in this country,” said Scott Crawford, the Canadian Baseball Hall of Fame’s director of operations. “Pedro Martinez and Lloyd Moseby are two of the most successful and beloved stars to have played for major league teams in Canada and Bill Humber’s commitment to promoting the history of the game in this country has been unparalleled.”
2018 Inductee Bios
Pedro Martinez
Né à Manoguayabo en République dominicaine en 1971, Pedro Martinez a signé avec les Dodgers de Los Angeles en tant qu’agent libre en 1988. Il a surtout été utilisé comme releveur au cours des deux premières saisons avec les Dodgers avant d’être échangé aux Expos le 19 novembre 1993 contre Delino DeShields.
C’est avec la formation montréalaise que sa carrière a vraiment décollé. Membre clé de la rotation des Expos en 1994, alors que l’équipe avait une avance de six parties en tête de la division Est de la Ligue nationale lors du déclenchement de la grève qui allait annuler le reste de la saison et la série mondiale, Martinez allait devenir le pilier de cette équipe. Après avoir récolté 14 victoires et maintenu une moyenne de points mérités de 3,51 en 30 départs en 1995, il a été invité à son premier match des étoiles en 1996. Cette année-là, il a gagné 13 matchs et retiré 222 frappeurs sur des prises en 216 manches et deux tiers.
C’est plutôt la campagne 1997 qui restera en mémoire. En plein cœur de l’ère des stéroïdes et que les statistiques offensives explosaient, Martinez a compilé un dossier de 17-8 et a mené la Ligue pour la moyenne de points mérités (1,90). C’est aussi lui qui a complété le plus de matchs dans la Nationale (13), obtenu la plus haute moyenne WAR (9,0) et ses 305 retraits sur des prises ont battu un record de concession. Ainsi, il est devenu le premier et seul lanceur des Expos à se voir octroyer le trophée Cy Young.
Malheureusement, en raison des contraintes budgétaires de l’organisation, les Expos l’ont échangé aux Red Sox de Boston la saison suivante. En quatre campagnes avec les Expos, Martinez a compilé une fiche de 55-33, soit une moyenne de victoires de ,625 (deuxième meilleure moyenne de l’histoire des Expos). Sa moyenne de points mérités de 3,06 le place au cinquième rang chez les Expos, sa moyenne WAR (20,1) au troisième et les 843 retraits sur des prises au quatrième. Il a continué de dominer avec les Red Sox pendant sept ans, obtenant la meilleure MPM de la Ligue à quatre reprises et se méritant deux autres trophées Cy Young. Alors que Martinez et les Red Sox gagnaient une série mondiale pour la première fois en 86 ans, en 2004, il a salué les partisans des Expos lors d’une entrevue télévisée :
« J’aimerais partager ceci avec les gens de Montréal qui n’auront plus d’équipe maintenant, a-t-il dit. Mon cœur et ce championnat sont pour eux, aussi ».
Un geste que les partisans des Expos n’ont jamais oublié.
Invité au match des étoiles huit fois, Martinez a complété sa carrière de 18 saisons avec les Mets (de 2005 à 2008) et avec les Phillies (2009). En carrière, il a enregistré 219 victoires, maintenu une moyenne de points mérités de 2,93 et est l’un des quatre lanceurs à avoir terminé sa carrière avec plus de 3000 retraits sur des prises (total de 3154 pour Martinez) et moins de 1000 buts sur balles (total de 760 pour Martinez). C’est sans surprise qu’il a été intronisé au Temple de la renommée à Cooperstown en 2015.
Martinez a aussi grandement contribué à plusieurs causes. Pendant plus de dix ans, le centre communautaire Pedro Martinez a été en opération en République dominicaine au profit des jeunes défavorisé âgés de 6 à 17 ans. Martinez organise également deux événements caritatifs à Boston chaque année (Feast with 45 et le gala annuel Pedro Martinez) pour aider les jeunes de son pays.
“When I got the call from Scott Crawford of the Canadian Baseball Hall of Fame and Museum telling me that I was a member of the 2018 induction class, I felt honoured, humbled and a bit surprised. I never expected, when I was playing the game, to be here today. I took each day like it was a dream. I was so proud to play baseball every day and was fortunate as a player to be welcomed with open arms in both Canada and the United States. These countries provided me the opportunity to play the game I love so much,” said Martinez.
“Although I only played four seasons with the Expos, the fans always went out of their way to show how much they cared, appreciated and loved me. There is a huge amount of love and respect between me and the Expos’ fans. I want to thank the people who voted for me. Thank you to all the members of the Canadian Baseball Hall of Fame and Museum. I would not be here today without my teammates and my family. It is truly an honour to be the fifth Dominican born baseball player to be inducted, along with Vladimir Guerrero, Felipe Alou, Tony Fernandez and George Bell.
“I extend my heartfelt congratulations to the other members of the class of 2018 – Lloyd Moseby and Bill Humber. I look forward to seeing everyone in June.”
Lloyd Moseby
Né à Portland dans l’Arkansas en 1959, Lloyd Moseby a grandi à Oakland, en Californie. Les Blues Jays de Toronto en ont fait leur premier choix, le deuxième au total, en 1978. Cette même année, le frappeur gaucher a débuté sa carrière professionnelle dans la Ligue des recrues avec les Blue Jays à Medicine Hat et a rapidement gravi les échelons jusqu’aux Majeures, en 1980.
Le charismatique voltigeur allait devenir le voltigeur de centre partant des Blue Jays pendant dix saisons. Il a connu sa meilleure saison en carrière en 1983 alors qu’il a terminé la campagne avec une moyenne au bâton de ,315, 18 circuits, 31 doubles, 7 triples et 27 buts volés. En défensive, il a récolté 11 assistances, un sommet chez les voltigeurs de centre l’Américaine. Il est devenu le premier voltigeur des Jays à recevoir un bâton d’argent et c’est sans surprise qu’il a été nommé le joueur de l’année à Toronto. Il a aussi été nommé sur l’équipe d’étoiles du Sporting News et de Baseball America.
L’année suivante, Moseby a de nouveau cogné 18 longues balles et a mené la Ligue américaine avec 15 triples tout en commettant 39 larcins. En défensive, il a une fois de plus été le plus occupé des voltigeurs de centre, enregistrant 470 retraits. Sa moyenne WAR de 7,3 l’a placé tout juste Cal Ripken Jr.
Au centre de Jesse Barfield et George Bell, il faisait partie du meilleur trio de voltigeur des Majeures. Il possédait un bon mélange de puissance et de vitesse. Il a réussi deux saisons consécutives de plus de 20 circuits et de plus de 30 buts volés en 1986 et 1987. Il a été invité au match des étoiles en 1986.
In his 10 seasons with the Blue Jays, Moseby also played a key role on two division-winning clubs (1985, 1989) and ranks among the franchise’s all-time leaders in several statistical categories, including first in stolen bases (255), second in triples (60), third in at bats (5,124) and walks (547) and fourth in games (1,392), runs (768), hits (1,319) and doubles (242).
Il a conclu sa carrière de 12 saisons dans les Majeures en disputant deux campagnes avec les Tigers. Il a par la suite évolué deux ans avec les Giants de Yomiuri au Japon.
Après sa carrière de joueur, Moseby a été instructeur au niveau A avec St. Catharines et au niveau AAA avec Syracuse. En 1998 et 1999, il était l’entraîneur au premier but des Blue Jays. Depuis 2009, il est devenu ambassadeur pour l’organisation, représentant l’équipe lors de soirées bénéfices ou en tant qu’instructeur pour l’Académie lors de divers camps avec les jeunes du pays, dont les Camps Honda et le tournoi Numéro 12.
“I really appreciate this honour,” said Moseby. “It’s still sinking in, but I’m excited about the ceremony in June.”
William Humber
Né en 1949 à Toronto, William Humber est reconnu comme le premier historien du baseball au Canada. En plus des nombreuses conférences sur l’histoire du baseball canadien qu’il a donné partout en Amérique du nord, Humber a écrit plusieurs livres importants sur le sujet, dont et Diamonds of the North : A Concise History of Baseball in Canada (1983), Let’s Play Ball: Inside the Perfect Game (1989), The Baseball Book and Trophy (1993) and Diamonds of the North: A Concise History of Baseball in Canada (1995).
Maintenant résident de Bowmanville (ON), il a été un acteur important de la fondation du chapitre de Toronto de SABR (Society of American Baseball Research) et de la première convention en 1981. Il est à ce jour le seul Canadien à avoir été élu au conseil d’administration de SABR, en 1982, 1983 et 1989.
En 1979, il a mis sur pied le cours appelé « Le camp d’entraînement pour les fans de baseball » au Collège Seneca, cours qui est toujours donné aujourd’hui par Humber lui-même. En 1989, il a été l’instigateur de l’exposition sur les 150 ans du baseball au Canada au Musée Royal de l’Ontario.
Humber a été nommé membre honoraire du Temple de la renommée du baseball de la Saskatchewan en 2004 et a reçu la Médaille du jubilé d’or de la reine Élisabeth II pour son apport de façon exceptionnelle et exemplaire à la communauté et au Canada. Il fait également partie du comité de sélection du Panthéon des sports canadiens et du Temple de la renommée de Clarington. En 2006, il a été intronisé au Temple la renommée du hockey et du sport des Noirs comme auteur. Il est toujours un collaborateur régulier à la télé et à la radio, au Canada et aux États-Unis, au sujet du baseball.
« Rechercher les origines du baseball au Canada, partager les histoires et célébrer les héros oubliés ont toujours été une passion pour moi, alors de les rejoindre à cet endroit spécial est à la fois un honneur et une leçon d’humilité, » a dit Humber après avoir reçu l’appel confirmant son intronisation.