Nom : Roy Halladay
Élu le 2 février 2017
Intronisation : 24 juin 2017
Né le 14 mai 1977 à Denver (Colorado)
Décédé le 7 novembre 2017 à Baileys Bluff Estates (Floride)
Position : lanceur
Frappe de la droite
Lance de la droite
Carrière : 1998 à 2013
Équipes : Blue Jays de Toronto et Phillies de Philadelphie
Né en 1977 à Denver au Colorado, Halladay est devenu le premier choix des Blue Jays, le 17e au total, lors de la séance de 1995. Lors de son deuxième départ en carrière, le 27 septembre 1998, Halladay était à un retrait d’un match sans point ni coup sûr lorsque le frappeur suppléant Bobby Higginson des Tigers de Détroit a frappé un circuit. Halladay a ensuite obtenu le troisième retrait et enregistré une victoire de 2-1.
L’intense lanceur droitier a acquis sa place régulière sur la rotation des Blue Jays en juillet 2001 et il s’est établi comme l’as de l’équipe. L’année suivante, il a remporté 19 victoires et a mené les lanceurs de l’Américaine avec 239 manches et un tiers lancées et une moyenne WAR de 7,4 en plus d’être invité au match des étoiles pour la première fois. L’année suivante, il a amélioré ces statistiques, gagnant cette fois 22 départs, lançant 266 manches, complétant neuf parties et affichant une moyenne WAR de 8,1, tous des sommets dans la Ligue. Il est devenu le troisième lanceur des Jays, après Pat Hentgen (1996) et Rogers Clemens (1997 et 1998) a gagné le trophée Cy Young.
Au cours des six saisons suivantes avec les Jays, Halladay était sans contredit le meilleur lanceur des Majeures. Avec 20 victoires en 2008, l’athlète de six pieds et six pouces rejoignait Roger Clemens avec deux saisons de 20 victoires ou plus dans l’histoire de l’équipe. Au total, en 12 campagnes avec Toronto, il a été le lanceur partant du match inaugural à sept reprises (un record d’équipe), il a été le meneur de l’Américaine cinq fois pour les matchs complets (2003, 2005, 2007, 2008 et 2009), trois fois pour les manches lancées (2002, 2003 et 2008) et a été invité six fois au match des étoiles (2002, 2003, 2005, 2006, 2008 et 2009). Il a quitté Toronto avec une fiche de 148 victoires et 76 défaites, pour une moyenne de ,661, le meilleur de l’histoire de la franchise. Il se retrouve en deuxième position pour les victoires (148), les jeux blancs (15), les retraits sur des prises (1495) et la moyenne WAR (48,5).
En pus d’exceller sur la butte, Halladay et sa femme Brandy louaient une loge du Rogers Centre et invitaient de jeunes enfants malades à voir un match. Ils ont aussi fait don de 100000 $ chaque année à la fondation Jays Care. Pour son implication, Halladay a souvent été le candidat des Jays au prix Roberto Clemente et, en 2008, pour le prix l’homme de l’année Marvin Miller de l’association des joueurs.
Après avoir été échangé aux Phillies en décembre 2009, Halladay a poursuivi sa domination des frappeurs adverses dans la Ligue nationale, enregistrant 21 victoires en 2010 et menant le circuit pour les manches lancées (250,2), les matchs complets (9) et la moyenne WAR (8,3). Des chiffres suffisants pour lui valoir un deuxième Cy Young en carrière. Le 29 mai 2010, il a lancé le 20e match parfait des Majeures et environ quatre mois plus tard, le 6 octobre, il est devenu le premier lanceur de la Nationale à lancer un match sans point ni coup sûr en séries, au premier match contre les Reds de Cincinnati. L’année suivante, il a terminé la campagne avec une moyenne de points mérités de 2,35 et a complété huit matchs et montré une moyenne WAR de 8,9, deux sommets dans la Ligue. Il a terminé deuxième dans la course au Cy Young.
En 16 saisons dans les Majeures, Halladay a été invité à huit matchs des étoiles, il a enregistré 203 victoires, bon pour une moyenne de ,659, ce qui le classe au 19e rang de tous les temps.
« Toronto est devenu mon deuxième chez moi au cours de ma carrière et encore aujourd’hui. Mon fils aîné, qui a 16 ans, est né à Toronto et se considère comme Canadien. Ce fut un privilège de rester et de jouer au Canada pour aussi longtemps. Les gens étaient aimables, solidaires, respectueux et me faisaient toujours sentir chez-moi, même quand j’étais en visite et dans le mauvais abri des joueurs. D’être intronisé au Temple de la renommée du baseball canadien est un autre exemple de l’excellent traitement que j’ai reçu au Canada. Je ne peux pas expliquer les sentiments qui accompagnaient cette chair de poule à chaque fois que vous me montriez à quel point j’étais apprécié et, une fois de plus, après avoir appris cet honneur que le Canada m’avait donné, ces mêmes sentiments et cette même chair de poule. Je vous remercie! »